« Errances dans ma rue »

L’AEMTG fait partie et est le reflet d’une ville/municipalité qui s’est caractérisée par la mosaïque multiculturelle qu’elle abrite, non seulement avec le tourisme saisonnier, qui reçoit des personnes de toutes les latitudes, mais aussi avec les mouvements migratoires les plus permanents. En s’intéressant à cette dynamique culturelle, on a compris qu’il serait un atout de porter un nouveau regard sur le lieu où l’on vit, étudie et/ou travaille. Un « regard » individuel/subjectif/affectif de nos élèves pour atteindre un regard collectif et artistique sur la géographie topographique et humaine de ce « Portimão : entre les peuples et les cultures (Identité/Liberté/Démocratie) », ceci étant le thème du Projet Culturel de l’École AEMTG.  

L’activité de genèse du PCE était « Errances dans ma rue », qui est né du travail, en classe, de l’étude de Cesário Verde, le poète qui s’est promené à Lisbonne et l’a poétisée à travers son regard lyrique et critique. Manuel Teixeira-Gomes a également composé de beaux textes sur sa ville et à partir de là, cette façon de voir la ville de Portimão s’est élargie dans un processus créatif en divers langages artistiques – plastique (installation de chaises),  performatif et numérique (vidéo documentaire du processus) à développer avec le soutien d’un artiste pédagogique, avec le groupe d’étudiants du PLNM et avec les étudiants de la classe de 12e P de l’ESMTG.   

C’est l’une des visions littéraires qui résultent de la mémoire affective de Manuel Teixeira-Gomes de la ville qui l’a vu

: « Portimão (…), n’est pas vue de la mer : elle est confinée dans le bassin de la rivière Arade, s’appuyant presque contre les pentes de la montagne, qui lui sert d’arrière-plan, et bordant un village pittoresque, en forme de pyramide, qui s’appelle Ferragudo. (…)

À Praia da Rocha. L’atmosphère est si cristalline, si éthérée que tout semble figé dans l’émail : les rochers, la mer, le ciel ; les champs ; les taches sinoples translucides des caroubiers ; les risques de Saturnino « kaoli » des figuiers ramifiés, mais sans feuilles ; Les notes de « Ripoli » encore fraîches des maisons blanchies à la chaux… (…)

Manuel Teixeira-Gomes, Regressos, Quetzal/ Terra incógnita, 1ère éd., 2024, pp.84-85.

L’inauguration aura lieu le 4 juin, à 19h00, à la Casa Manuel Teixeira Gomes.

Heures d’ouverture : Du mardi au vendredi de 10h00 à 12h30  

De 14h00 à 17h00

Samedi : de 14h00 à

17h00